Zoom
San Diego – Fenêtre East lake Greens
2002
Stéphane Couturier
Photographie
245 x 190 cm
Sans célébrer ni déplorer le monde urbain qui nous entoure, ses images sont prétextes à s’interroger sur la perception de notre environnement. Face aux questionnements sur la présence des objets, leurs usages, leur destin, c¹est à une nouvelle mise en ordre des formes qu’il nous convie : prolifération des signes, confrontation des plans, dé-hiérarchisation des sujets transformant cette hétérogénéité en lieu du possible.
Stéphane Couturier conçoit le tissu urbain tel un work in progress, un chantier sans cesse modifié en tous sens, inexorablement problématique. Par ce biais, il prend à rebours une des fonctions essentielles de la photographie qui est de voir le temps figé, le transitoire fixé, l’éphémère capturé en une image stable et sécurisante …
Stéphane Couturier conçoit le tissu urbain tel un work in progress, un chantier sans cesse modifié en tous sens, inexorablement problématique. Par ce biais, il prend à rebours une des fonctions essentielles de la photographie qui est de voir le temps figé, le transitoire fixé, l’éphémère capturé en une image stable et sécurisante …
Stéphane Couturier
France
Né en 1957
Photographe français, né en 1957 à Neuilly-sur-Seine, France
Ex-photographe d’architecture reconverti avec succès dans la photographie plasticienne, Stéphane Couturier pratique l’« archéologie urbaine », selon le titre de sa première série, exposée en 1994. Dans le sillage des Charles Scheeler, Bernd et Hilla Becher, Thomas Struth et autres entomologistes du patrimoine urbain, il capture la cité en mutation : celle des grues, des échafaudages, des tuyaux et des matériaux de construction. Plutôt que d’isoler un bâtiment en tant qu’objet architectural, il s’efforce de souligner le contexte dans lequel il s’insère. Car pour Stéphane Couturier, la ville est un chantier sans cesse modifié, un organisme vivant dont il s’agit de mettre à nu les entrailles, que ce soit Berlin, La Havane, Séoul ou San Diego. De ce dévoilement théâtral des strates et des trames qui composent le tissu urbain, naissent des images à grille de lecture multiple : tout à la fois plastique, documentaire, urbanistique et sociologique.
Texte : Carole Vantroys.
Ex-photographe d’architecture reconverti avec succès dans la photographie plasticienne, Stéphane Couturier pratique l’« archéologie urbaine », selon le titre de sa première série, exposée en 1994. Dans le sillage des Charles Scheeler, Bernd et Hilla Becher, Thomas Struth et autres entomologistes du patrimoine urbain, il capture la cité en mutation : celle des grues, des échafaudages, des tuyaux et des matériaux de construction. Plutôt que d’isoler un bâtiment en tant qu’objet architectural, il s’efforce de souligner le contexte dans lequel il s’insère. Car pour Stéphane Couturier, la ville est un chantier sans cesse modifié, un organisme vivant dont il s’agit de mettre à nu les entrailles, que ce soit Berlin, La Havane, Séoul ou San Diego. De ce dévoilement théâtral des strates et des trames qui composent le tissu urbain, naissent des images à grille de lecture multiple : tout à la fois plastique, documentaire, urbanistique et sociologique.
Texte : Carole Vantroys.
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