Zoom
Sans titre (portrait d’Emmanuelle Huynh sombre)
1996
Isabelle Waternaux
Photographie
100 x 83 cm
Tirage d'après Polaroid
« Un portrait évoque, comme cette phrase de Bataille, “la liberté d’un nuage emplissant le ciel, se faisant et se défaisant avec une rapidité sans hâte, tirant de l’inconstance et du détachement la puissance d’envahir”. C’est l’image de ce qu’un être humain donne à voir, dans ce qui se joue entre l’intériorité de son être et l’extériorité du monde. Faire des portraits oblige à une constante mobilité, et à travailler dans une incertitude. C’est une confrontation avec un “autre” et son expérience singulière du monde. Être face à cet autre conduit à une fascination – l’extrémité du détachement. Un fil court entre les images, une part d’indicible circule entre les hommes. Nous pouvons parfois vivre un état de grâce qui se libère par l’imagination, plonger dans cette part de nous qui semble ignorer le temps. »
Isabelle Waternaux, avril 1997.
« Un portrait évoque, comme cette phrase de Bataille, “la liberté d’un nuage emplissant le ciel, se faisant et se défaisant avec une rapidité sans hâte, tirant de l’inconstance et du détachement la puissance d’envahir”. C’est l’image de ce qu’un être humain donne à voir, dans ce qui se joue entre l’intériorité de son être et l’extériorité du monde. Faire des portraits oblige à une constante mobilité, et à travailler dans une incertitude. C’est une confrontation avec un “autre” et son expérience singulière du monde. Être face à cet autre conduit à une fascination – l’extrémité du détachement. Un fil court entre les images, une part d’indicible circule entre les hommes. Nous pouvons parfois vivre un état de grâce qui se libère par l’imagination, plonger dans cette part de nous qui semble ignorer le temps. »
Isabelle Waternaux, avril 1997.
Isabelle Waternaux
France
Né en 1957
Née en 1957 à Marseille.
Vit et travaille à Paris.
Correspondances, Écarts, Équivalences… Les titres de ses séries résument à eux seuls les thèmes d’une œuvre qui ne cesse de s’interroger sur l’identité, la mobilité, le temps et leurs représentations. Si les visages et les corps forment le centre de son iconographie, c’est en les confrontant à leur propre altérité ou en les saisissant en mouvement qu’Isabelle Waternaux parvient à capter l’essence de leur vitalité. Des portraits dédoublés avec leurs différences imperceptibles aux danseurs pris sur le vif, se dessine ainsi une esthétique de l’instantané.
Texte : Carole Vantroys
Vit et travaille à Paris.
Correspondances, Écarts, Équivalences… Les titres de ses séries résument à eux seuls les thèmes d’une œuvre qui ne cesse de s’interroger sur l’identité, la mobilité, le temps et leurs représentations. Si les visages et les corps forment le centre de son iconographie, c’est en les confrontant à leur propre altérité ou en les saisissant en mouvement qu’Isabelle Waternaux parvient à capter l’essence de leur vitalité. Des portraits dédoublés avec leurs différences imperceptibles aux danseurs pris sur le vif, se dessine ainsi une esthétique de l’instantané.
Texte : Carole Vantroys
Œuvre de
Isabelle Waternaux
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