Zoom
19.10.76
1976
Zao Wou-Ki
Peinture
85 x 70 cm
Considérant que les toiles sont les pages des journaux intimes des peintres, Zao Wou-Ki leur donne pour titre la date du jour auquel elles ont été achevées. Une véritable poésie émane de ses évocations de paysages à la lumière subtile et à l’abstraction « atmosphérique », à propos desquels Henri Michaux écrivait : « Montrer en dissimulant, briser et faire trembler la ligne directe, tracer, en musant, les détours de la promenade et les pattes de mouche de l’esprit rêveur, voilà ce qu’aime Zao Wou-Ki et, tout à coup, avec le même air de fête qui anime campagnes et villages chinois, le tableau apparaît, frémissant joyeusement et un peu drôle dans un verger de signes. »
Les liens qu’il noue alors avec Sam Francis, Riopelle, Soulages, Hartung, Giacometti ou Vieira da Silva et surtout sa découverte fondamentale de l’oeuvre de Paul Klee, en 1951, lui font abandonner définitivement la figuration. Son abstraction lyrique conjugue héritage extrême-oriental et avant-garde occidentale dans des visions cosmiques qui n’ont pas pour ambition de reproduire des formes, mais semblent bel et bien faire émerger la peinture du chaos originel.
Considérant que les toiles sont les pages des journaux intimes des peintres, Zao Wou-Ki leur donne pour titre la date du jour auquel elles ont été achevées. Une véritable poésie émane de ses évocations de paysages à la lumière subtile et à l’abstraction « atmosphérique ».
Œuvre de
Zao Wou-Ki
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