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Etat Montagne

2010

Mélanie Vincent

Technique mixte

50 x 56 cm

Technique mixte

En insérant des lumières dans différentes surfaces (papier, métal, bois, plexiglas), Mélanie Vincent cherche à questionner notre regard, attaquer la rétine. De l’aveuglement surgira une autre dimension, un espace de projection abîmé. L’image se trouble, la figure s’illumine, le paysage s’ouvre. La surface plane révèle une profondeur, illusoire, qui trompe l’œil en même temps qu’elle l’éblouit.

Dans État Montagne, le relief dans le papier (le gaufrage) se révèle par la lumière rasante d'un tube fluorescent. Une montagne invisible apparaît, auréolée d'un rouge éclatant, par un jeu de relief et de profondeur à la surface du papier.

Mélanie Vincent

France

Né en 1985

Née le 11 décembre 1985 à Lagny sur Marne
Après avoir obtenu son DNSEP à l'École Nationale des Beaux-Arts de Nantes Métropole en 2000, Mélanie Vincent a obtenu le Prix des Arts Plastiques de la Ville de Nantes en 2010 grâce auquel elle bénéficie d'un atelier sur Nantes. Son travail a été vu récemment au 56ème Salon de Montrouge (juin 2011).

Qu’il s’agisse de surfaces papier, de planches de bois, de plaques de métal ou de plexiglas, Mélanie Vincent cherche à troubler les supports de représentation, à percer leur dimension plane. Le point de départ, un accident, a été un ﬂash s’imprimant sur une surface photographique. De cette lumière du ﬂash réfléchie à la lumière pure (néons, Leds), insérée dans ces différentes surfaces, il y a la tentative en un sens d’attaquer la rétine. De l’aveuglement surgit une autre dimension, un espace de projection abîmée. L’image se trouble, la figure s’illumine, le paysage s’ouvre. La surface plane révèle une profondeur, illusoire, qui trompe l’oeil en même temps qu’elle l’éblouit. Ainsi, l’œil est amené à ce point précis d’éclatement de l’image, comme un punctum, un impact lumineux qui happe le regard et lui fait mal. Tout en lui traçant un itinéraire, des balises lumineuses pour une cartographie en projection