Zoom
Menphis
2000
Bertrand Lavier
Technique mixte
180 x 140 cm
Peinture acrylique sur miroir
© Adagp, Paris, 2007
Pendant les années 1970, Bertrand Lavier réalise des travaux photographiques, puis repeint des objets dans le cadre d’une réflexion sur la peinture. Il recouvre un piano, une fenêtre, un réfrigérateur ou un miroir d’une épaisse couche de peinture en reprenant la couleur originelle de l’objet. Le miroir de Lavier est recouvert d’une peinture métallisée qui opacifie la surface tout en lui laissant quelques reflets lumineux. La fonction du miroir est donc dénaturée, créant une expérience inusuelle pour le spectateur ; celle de ne plus retrouver son reflet et de faire face à l’inconsistance, au flou de l’identité.
Cette oeuvre a fait l’objet d’un prêt au musée d’Art multimédia de Moscou (MAMM) dans le cadre de l’exposition « Perspectives » du 25 avril au 25 mai 2014.
© Adagp, Paris, 2007
Pendant les années 1970, Bertrand Lavier réalise des travaux photographiques, puis repeint des objets dans le cadre d’une réflexion sur la peinture. Il recouvre un piano, une fenêtre, un réfrigérateur ou un miroir d’une épaisse couche de peinture en reprenant la couleur originelle de l’objet. Le miroir de Lavier est recouvert d’une peinture métallisée qui opacifie la surface tout en lui laissant quelques reflets lumineux. La fonction du miroir est donc dénaturée, créant une expérience inusuelle pour le spectateur ; celle de ne plus retrouver son reflet et de faire face à l’inconsistance, au flou de l’identité.
Cette oeuvre a fait l’objet d’un prêt au musée d’Art multimédia de Moscou (MAMM) dans le cadre de l’exposition « Perspectives » du 25 avril au 25 mai 2014.
Bertrand Lavier
France
Né en 1949
Né à Châtillon sur Seine, France.
Autodidacte passé par l’École nationale d’horticulture, Bertrand Lavier a fait du détournement d’objets en tous genres le centre d’une pratique picturale axée sur l’interrogation du statut de l’oeuvre d’art. En émule admiratif des transgressions provocatrices de Marcel Duchamp et des interventions ludico-conceptuelles de Raymond Hains, il se passionne pour les rapports entre art et réalité, et transforme les objets tout faits du quotidien, comme un réfrigérateur posé sur un coffre-fort ou une enclume sur un meuble à tiroirs, rebaptisés « sculptures sur socle ».
Élevant le ready-made au rang de discipline artistique comparable à la peinture ou à la sculpture, il expose tour à tour Giuletta, une Alfa Romeo accidentée, Dolly, une montgolfière dégonflée, ou Ifava IV, des tubes au néon. Et n’hésitant pas à se réinventer en artiste hollywoodien dans ses « Walt Disney Productions » pour y mettre en exergue les tableaux modernes des décors où évolue Mickey, il ouvre l’imaginaire avec ses relectures magiques de la réalité.
Autodidacte passé par l’École nationale d’horticulture, Bertrand Lavier a fait du détournement d’objets en tous genres le centre d’une pratique picturale axée sur l’interrogation du statut de l’oeuvre d’art. En émule admiratif des transgressions provocatrices de Marcel Duchamp et des interventions ludico-conceptuelles de Raymond Hains, il se passionne pour les rapports entre art et réalité, et transforme les objets tout faits du quotidien, comme un réfrigérateur posé sur un coffre-fort ou une enclume sur un meuble à tiroirs, rebaptisés « sculptures sur socle ».
Élevant le ready-made au rang de discipline artistique comparable à la peinture ou à la sculpture, il expose tour à tour Giuletta, une Alfa Romeo accidentée, Dolly, une montgolfière dégonflée, ou Ifava IV, des tubes au néon. Et n’hésitant pas à se réinventer en artiste hollywoodien dans ses « Walt Disney Productions » pour y mettre en exergue les tableaux modernes des décors où évolue Mickey, il ouvre l’imaginaire avec ses relectures magiques de la réalité.
Œuvre de
Bertrand Lavier
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